21 nov. 2008

La dissidence n'est pas un bloc homogène.

« La dissidence n’est pas un bloc homogène » : le point de vue de Michel De Caso sur l’aspect pluriel et paradoxal de la dissidence.
« Le caractère expérimental de la dissidence au système de l'art contemporain accrédité, telle qu’elle s’est constituée depuis quelques années, est dû à l’hétérogénéité de ses références historiques.
De ce fait, cette dissidence est proprement en expérimentation et se déroule selon un plan autant imprévisible qu’inédit. Ne pouvant être comprise comme un bloc homogène, on y trouve des gens de toutes sensibilités politiques, comme si la critique de l’art contemporain consacré avait focalisé des aspirations de toutes tendances... ». Cliquez ici pour lire la suite (fichier pdf).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord, Michel, avec ton point de vue. C'est la raison pour laquelle, depuis une dizaine d'années, je parle de Tiers Etat de la Culture à propos de la dissidence. Comme dans le Tiers Etat, qui regroupait toutes les classes sociales et catégories de personnes étrangères aux deux milieux dominants de l'Ancien Régime qu'étaient la noblesse et le clergé, donc des individus aussi éloignés que des paysans illettrés et des philosophes, des artisans et de grands bourgeois, on trouve aujourd'hui dans la dissidence culturelle des gens qui n'ont pas grand chose d'autre en commun que cette condition, justement, d'être marginalisés par l'idéologie artistique et par le pouvoir dominants, et de végéter donc dans l'angle mort des médias.

Dans le domaine des arts plastiques, cela veut dire : des artistes traditionnels, d'autres qui ont raté leur entrée dans le système ou qui ne travaillent pas selon la définition de l'Art Contemporain, des critiques indépendants, des illustrateurs, des infographistes, des auteurs d'art brut et toutes sortes d'autodidactes, etc.

Laurent Danchin